Le Betey, plage boisée à sauvegarder

betey août 2010 11

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Betey août 2009 3 et 14

Ce n’est pas à Andernos mais où est-ce ? photo prise le 28 mars 2012
du POS actuel au PLU futur

 Sur le bassin d’Arcachon, un projet d’extension d’un port de plaisance menace de disparition une des dernières plages boisées du bassin, celle du Betey à Andernos-les-bains.

 

Ce projet, élaboré à une époque où l’on ne se souciait ni d’impact environnemental, ni de raréfaction du pétrole, ni de changement climatique paraît désuet aujourd’hui.

En effet, pour 200 places au port en plus, on va abattre 70 arbres, amputer la plage d’un tiers de sa surface, supprimer un maillon de la trame verte existante et enlever aux enfants des écoles du Betey leur lieu de récréation.

Ce qui ne résoudra pas le problème des corps-morts sauvages mais aura des impacts environnementaux certains :

Modification du trait de côte pouvant accentuer les phénomènes d’érosion côtière.

Augmentation des trafics maritimes et routiers.

Rejet de peintures anti-fouling, des eaux noires.

Augmentation de la pollution sonore.

Disparition de la microfaune et de la flore locale.

 

4 réponses à « Le Betey, plage boisée à sauvegarder »

  1. Bonjour,
    Je me permets de faire un lien vers votre page, en attendant de consacrer quelques photos à cette charmante plage d’Andernos.

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  2. […] de la jetée, tout comme l’extension du port du Betey, sont des projets fortement contestés à Andernos. ”Stop […]

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  3. Avatar de Philippe Axelos
    Philippe Axelos

    Ce projet de port est à la fois :
    – stupide car le fond du bassin n’a aucun intérêt pour les grosses unités, il faudrait au contraire organiser correctement les mouillages du secteur pour les petites unités et améliorer le drainage naturel du chenal ;
    – dévastateur pour l’environnement, les espaces arborés du secteur, déjà bien abîmés par les tempêtes, vont finir par disparaître.

    L’extension en projet est prévue pour accueillir une centaine de grosses unités supplémentaires et ainsi satisfaire les intérêts de quelques uns. Le fond du bassin (Ares, Andernos, Taussat, Audenge) pourrait être le paradis de la navigation légère. Malheureusement très peu d’endroits sont aujourd’hui aménagés correctement pour cette pratique, alors que des équipements légers et mobiles pourraient être mis en place (aménagements de plages pour le stockage des dériveurs et catas de sport ou planches à voile, descentes en filet textile pour mise à l’eau, aménagement de mouillages dans les zones d’échouage autour des chenaux ou en eaux profondes, mise en place de navettes en période estivale pour desservir les mouillages, etc.).
    Ainsi la mer pourrait faire la joie du plus grand nombre sans « bétonner » le littoral de façon irréversible.

    Sur le plan environnemental, il suffit d’aller voir à Taussat ce qu’est devenu le port de plaisance et de constater son impact épouvantable sur les abords pour voir ce que peut devenir un tel projet.

    Par ailleurs, pour respecter la mer, il faut apprendre à l’observer et y naviguer, de préférence à la voile. Trop peu de gens font cette démarche pour eux-mêmes ou pour leurs enfants. Cependant à Andernos, on fait un triste constat : le Club de Voile d’Andernos, qui propose une très bonne école de voile, travaille dans des conditions déplorables. Mon garçon y a appris à naviguer avec des moniteurs dévoués et animés d’un excellent état d’esprit. Mais leurs infrastructures sont minables, et n’ont pas évolué depuis 30 ans !

    Ports, mouillages, apprentissage de la mer : tous ces sujets sont liés.

    Monsieur Pérusat et son conseil municipal ne semblent pas l’avoir compris.

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  4. Bonjour,
    concernant la photo « ce n’est pas à Andernos mais ou es ce ? » , c’est dans le quartier pêcheurs du Cap-Ferret
    Cordialement,

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