SOLUTIONS ALTERNATIVES

Vu sur le site Localtis.fr Edition du 23/08/2011
Neuf nouveaux ports de plaisance exemplaires distingués
Développement durablePublié le mardi 23 août 2011
Basse-Ham en Lorraine, Monthermé en Champagne Ardenne, Valenciennes, Port en Bessin-Huppain en Basse-Normandie, Guilvinec–Treffiagat en Bretagne, Sérignan en Languedoc-Roussillon, Saint-Jean-Cap-Ferrat, Sainte-Anne en Guadeloupe, un réseau de ports fluviaux du Gard… Ces neufs sites et les neufs collectivités ou EPCI porteurs de projets ont été récompensés ce 23 août par la ministre de l’Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, en tant que lauréats de l’appel à projets « Ports de plaisance exemplaires 2011 ». 25 dossiers avaient été présentés. « Plus qu’un appel à projets, il s’agit d’un véritable label dont peuvent se prévaloir les ports de plaisance lauréats », fait valoir le ministère, sachant qu’il s’agissait de la troisième vague de cette opération lancée en 2009 et dotée d’une enveloppe totale de 1,7 million d’euros. Cette troisième édition porte à 30 le nombre des collectivités pouvant désormais arborer ce label et à 13.000 le nombre de créations de places supplémentaires destinées aux bateaux de plaisance. Car l’objet de l’appel à projets est bien là : soutenir les projets d’accroissement de la capacité d’accueil des ports de plaisance intégrant le développement durable, sachant que les capacités actuelles ne permettent pas de répondre à la demande croissante de places pour amarrer les bateaux (on estime à 54.000 le nombre de places manquantes sur le seul littoral maritime), alors même que la navigation de plaisance représente un secteur porteur, notamment en termes de créations d’emplois. Sachant, aussi, que les enjeux environnementaux sont multiples et sensibles : drame du bétonnage pour les espaces naturels côtiers, génération de déchets et de trafic routier, nuisances sonores… En marge de l’agrandissement des ports existants, une autre solution possible est la création d’un « port à sec » (stationnement des bateaux à terre). L’innovation peut aussi passer par l’optimisation de l’espace existant, par des solutions de « gestion dynamique » des places (ou comment accueillir un plus grand nombre de plaisanciers tout en maintenant le même nombre de places), par le développement d’une offre de location de bateaux, etc. Les projets, qu’ils soient maritimes ou fluviaux, devaient être portés par une ou plusieurs collectivités territoriales, prioritairement à l’échelon intercommunal, voire du bassin de navigation.

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