RETOUR SUR LA CONFERENCE SUBMERSION MARINE

Samedi 23 novembre de 17 h à 19 heures a eu lieu la conférence sur la Submersion Marine et vous avez été nombreux, très nombreux à répondre à l’appel. Environ 140 personnes se sont pressées dans la petite salle de la RPA, toutes les chaises et les tables ont été occupées et de nombreuses personnes, hélas, sont restées debout. D’autres arrivées trop tard, n’ont pu pénétrer dans la salle. Un des adhérents Pierre a fait un  reportage et l’a mis sur le site de son association (CDROM)

http://mouillagescdrom.wifeo.com/conference-submersion-marine-du-littoral-du-bassin-arcachon.php

Et aussi voir quelques images sur le site d’Ecocitoyens du bassin d’Arcachon

http://www.ecocitoyensdubassindarcachon.org

pour en savoir plus voir

 

la  Lettre d’@ctualité N°33 (Décembre 2010)
Bureau de la Communication Interministérielle
Prévention des risques de submersion sur le Bassin d’Arcachon
A la suite des inondations observées en 2010 lors de la tempête Xynthia
mais également en 2008 sur certaines communes du Bassin d’Arcachon,
le préfet de la Gironde a décidé de prendre des arrêtés prescrivant la
réalisation de plans de prévention des risques de submersion marine
pour 11 communes du Bassin. Ces plans permettront de délimiter et de
réglementer l’utilisation des sols en fonction du risque d’inondation par
submersion marine…
L’amélioration de la maîtrise de l’urbanisation dans les zones à risques et en
particulier, la prescription de plans de préventions des risques de submersion
marine pour les communes du Bassin d’Arcachon, figure parmi les orientations
du projet de plan national de prévention des submersions marines et des crues
rapides, dit « plan digue » qui a été présenté le 13 juillet 2010 en Conseil des
ministres.
· Une stratégie nationale de gestion des risques d’inondations
Le Gouvernement prépare une stratégie nationale de gestion des risques
d’inondations avec l’objectif de réduire les conséquences potentielles des
inondations sur les personnes, les activités économiques, l’environnement et le
patrimoine culturel. Cette stratégie concerne tous les types d’inondation :
débordement de cours d’eau, remontée de nappes, ruissellement, submersion
marine.
Le Ministre d’État, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable
et de la mer, a présenté au Conseil des ministres du 13 juillet 2010 le projet de
plan de prévention de submersions marines et des crues rapides, dit « plan
digues ». Ce plan s’articule autour des actions suivantes : la réduction de la
vulnérabilité des zones à fort risques par la maîtrise de l’urbanisation, la
prévision, la vigilance, la surveillance, le renforcement des digues et systèmes de
protection, l’organisation de la maîtrise d’ouvrage des digues, le renforcement
des contrôles de sécurité des ouvrages de protection, et l’amélioration de la
connaissance et la culture du risque.
· La gestion du risque inondation en Gironde…
En Gironde, les communes situées le long des principaux cours d’eau font toutes
l’objet de plans de prévention des risques inondation (PPRI), permettant ainsi de
prendre en compte ce risque en terme d’urbanisme et d’occupation des sols. Ils
sont appliqués. Il convient aujourd’hui de les réviser pour tenir compte des
dernières connaissances, y compris celles relatives à l’élévation du niveau des
mers sur lesquelles travaille actuellement le ministère. Un travail de définition
des secteurs qui se sont avérés les plus vulnérables lors de la tempête Xynthia et
dans lesquels il sera interdit de construire, est en cours au sein de la Direction
départemental des territoires et de la mer.
Sur l’Estuaire, le recensement des digues et ouvrages de protection avait été fait
dès 2008 et s’est traduit par un classement début 2010, classement qui fixe les
obligations de gestion et d’entretien aux propriétaires des ouvrages. Ce
classement a mis en évidence le mauvais état d’environ 50% des digues et la
dispersion de propriété et de gestion entre de nombreux propriétaires : 37 %
syndicats mixtes, 12% collectivités territoriales, 31% ASA et 20% privés.
Des études ont été engagées après la tempête de 1999, en cofinancement
avec
le Smiddest, la CUB et le Sysdau en vue d’élaborer un schéma de gestion du
risque inondation sur l’estuaire. La création du référentiel inondation de la
Gironde (RIG) permet aujourd’hui de modéliser les phénomènes d’inondation en
terme de surfaces recouvertes. L’État et le Smiddest, en collaboration avec les
autres collectivités, vont pouvoir, grâce à cet outil, mettre en place un plan
d’actions et de prévention des inondations (PAPI) qui devra traiter tous les
aspects de la gestion des inondations, avec un volet important relatif au
renforcement et à la maintenance des digues.
… et sur le Bassin d’Arcachon
Sur le bassin d’Arcachon, suite à la tempête Xynthia, deux actions ont été
réalisées : premièrement, un relevé des zones inondées, afin de les porter à la
connaissance des collectivités pour une prise en compte dans les actes
d’urbanisme ; deuxièmement, un recensement des ouvrages de protection, leur
classement et le diagnostic de leur état afin d’inscrire des éventuels
renforcement dans le cadre du plan dit « plan digues » en fonction des enjeux.
Un plan de prévention des submersions marines a été prescrit sur les communes
du Bassin d’Arcachon. Le préfet de la Gironde a signé le 10 novembre dernier 11
arrêtés pour les communes concernées (Le Teich, Andernos, Arcachon, Arès,
Audenge, Biganos, GujanMestras,
La Teste de Buch, Lanton, Mios et Lège Cap
Ferret). Cette étude va mobiliser les services de l’Etat et les acteurs du Bassin
d’Arcachon, dont les représentants des collectivités locales et du monde
économique, pendant les trois prochaines années.
Concrètement, il s’agit de délimiter les zones exposées aux risques dans
lesquelles les nouvelles constructions seront réglementées voire interdites en
fonction de la nature et de l’intensité du risque. Il s’agit également de délimiter
les zones qui ne sont pas directement exposées aux risques mais où des
constructions pourraient aggraver les risques ou en provoquer de nouveaux. Il
conviendra de prévoir à la fois des mesures d’interdiction et des mesures pour
réglementer les constructions. Un autre objectif consiste à définir pour ces deux
zones, les mesures de prévention, de protection et de sauvegarde qui devront
être prises soit par les collectivités dans le cadre de leurs compétences soit par
les particuliers ; et enfin, d’introduire des dispositions en matière de réduction
de la vulnérabilité aux inondations pour les constructions existantes.

Lettre d’@ctualité N°33 (Décembre 2010)
Bureau de la Communication Interministérielle
Contact : prefcommunication@
gironde.gouv.fr

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