Trafic de pibales (civelles) a lire dans la revue XXI

La pibale (nom vernaculaire de la civelle) espèce menacée dont la pêche est soumise à des quotas en France, subi un braconnage sauvage, notamment dans le Sud-Ouest de la France c’est à dire chez nous. Recherchées principalement pour leur texture en cuisine, les civelles, ces alevins d’anguilles, font l’objet d’un trafic international, depuis la France vers l’Asie. Le journaliste Nicolas Legendre a enquêté pour la revue XXI / il est interviewé par Jacques Monin sur France Inter et l’écouter est passionnant. .https://www.franceinter.fr/emissions/l-interview/l-interview-28-novembre-2020

Nous rappelons que l’on trouvait des anguilles dans la zone humide du Communal il y a 40 ans (et moins). On en a vu cet été dans le chenal du Bétey. Des anguilles argentées, des anguilles qui retournent se reproduire peut-être dans la mer des Sargasses. La présence d’anguille argentée cet été dans le chenal du Bétey doit être signalée. Nous devons préserver nos anguilles : la qualité de l’eau dans le ruisseau du Bétey doit être restaurée.
Les anguilles subissent tous les effets de l’augmentation des activités humaines depuis le XIXe siècle : pollution, dégradation de leur habitat et de leur milieu naturel, présence de produits toxiques dans les eaux comme les produits phytosanitaires, mais aussi les résidus de cocaïne qu’on retrouve parfois dans les égouts. Elles ont succombé à des maladies importées du fait de l’utilisation d’anguilles qui venaient d’autres endroits de la planète, pour les besoins de l’élevage.La pibale ne peut pas naître en captivité : on n’est jamais parvenu pour le moment à observer la reproduction des anguilles. Les scientifiques pensent qu’elles se reproduisent dans la mer des Sargasses [une zone de l’océan l’Atlantique nord]. Mais ce n’est pas encore totalement sûr. On n’a, non plus, jamais trouvé d’œuf d’anguille. Le seul moyen pour élever des anguilles adultes à échelle industrielle, c’est de pêcher de jeunes civelles.Les civelles sont aujourd’hui protégées et le nombre de civeliers, c’est-à-dire ceux qui sont autorisés à les pêcher, est réglementé (500 aujourd’hui). Un grand merci à Nicolas Legendre pour cette enquête et à Jacques Monin pour l’avoir fait connaître.



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