Dérèglement Climatique et Urbanisation Galopante : menaces sur le Bassin d’Arcachon en 2024

L’assemblée générale de l’association « Le Bétey, plage boisée à sauvegarder »se tiendra vendredi 6 septembre 2024 à 17 h . La salle sera communiquée ultérieurement. Voici quelques extraits du rapport moral :

2023 année la plus chaude jamais enregistrée

Le dérèglement climatique est d’origine anthropique et les faits dépassent largement les prévisions dues aux modélisations. Une des rares méthodes efficaces pour lutter contre ce dérèglement climatique est de favoriser la forêt (et non pas le champ d’arbres) et la prairie mais ce n’est pas ce qui se passe autour du bassin.

Par ailleurs, on prévoit toujours de réaliser la transition énergétique au détriment de l’écologie : panneaux photovoltaïques installés dans les prairies dans la Nièvre, à la place des forêts dans les Landes (projet Horizeo) etc.…

Le surtourisme tue le bassin mais le SIBA continue à faire la promotion touristique du bassin. L’idée de mettre des quotas pour accéder à différents sites (Dune du Pilat, banc d’Arguin, ile aux Oiseaux) ne semble pas à l’ordre du jour.

Au sujet des pluies et de l’urbanisation croissante !

Les pluies diluviennes de la fin 2023 conjuguées à une urbanisation galopante ont eu raison des capacités de nos égouts ; l’inertie ou les actions du SIBA sont mises en cause (comme la mise en place d’une pompe dans un bassin de rétention des eaux usées pour envoyer les eaux usées dans la forêt).

Les associations (La Ceba, la Sepanso, ADDEBA) ont porté plainte pour pollution des eaux du bassin référé suspensif… Nous avons porté plainte directement auprès de la procureure de la République en février et avons été entendu par un gendarme en mai 2024. Plus de 30 personnes ou association ont porté plainte sur le bassin pour pollution des eaux du bassin.

Localement

Des parcelles arborées au Bétey ont disparu. Les nouvelles constructions font causer mais il y a moins d’habitat pour les chauve-souris et les oiseaux.

Les plages du Bétey sont prises en tenailles entre le Club qui s’agrandit chaque année à l’est près de la dune du Bétey, Cap 33 et le port de plaisance au nord. La rénovation, pourtant nécessaire de ce dernier, augmentet de 18 % la surface du port. Le nouveau mole, lui, occupe une surface de 15 mètres de long sur l’estran mais est moins large que ce que la lecture des plans pouvait nous laisser penser.

Les marées montent de plus en plus haut et la plage se rétrécit (au point que CAP 33 a décalé ses terrains provisoires de beach volley vers les parkings du port).

Quelles sont les conséquences ? Une surpopulation sur un espace qui se réduit de plus en plus. Un entassement, un encombrement de personnes, des paddles qui envahissent l’espace dévolu aux baigneurs et pour tous, des nuisances visuelles, sonores et olfactives.

Quelle place reste-t-il pour ceux qui voudraient admirer la nature, sentir l’odeur de la mer, la caresse du vent et goûter l’eau un peu fraîche mais revigorante du bassin ?

Aucune…

Il nous reste une eau recouverte d’un mélange d’huile solaire et d’huile de moteur (l’eau ne met que trois semaines à se renouveler dans le nord bassin et tout le monde semble l’oublier) ; l’ambiance sonore ressemble à celle d’un centre commercial et les enclos des jeunes pins sont encombrés de papier toilette.

Quelle place pour l’avifaune ? Aucune  on retrouvera cette dernière sur les plages du Mauret ;

Laisse de mer en octobre 2023 sur la plage du Bétey

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