Editorial en forme de lettre ouverte au maire d’Andernos-les-bains 

2010 est l’année de la biodiversité. Afin que ceci ne soit pas un vain mot, nous vous demandons de tout faire pour préserver la nature sur le Bassin d’Arcachon et plus particulièrement les espaces boisés  de la ville d’Andernos-les-bains.

 En effet la relance du Plan d’Aménagement et de Développement Durable  de la ville va être votée lundi 1^er février 2010.

Ce projet prévoit :

1-l’extension du port du Betey, la disparition de 70 arbres dont 14 vieux chênes  sur le littoral
2- l’allongement de la jetée d’Andernos
3- la modernisation de l’aérodrome et de la nécessité d’un PEB
4- L’implantation d’un golf résidentiel dans la coulée verte Arès-Andernos
5- La déforestation du Coulin à Andernos  et l’implantation d’un  Ehpad
6- L’augmentation de la démographie et de l’urbanisation
7- La disparition du camping des arbousiers pour faire place à un aérovillage
8- le survol des zones écosensibles et l’augmentation de la pollution aérienne

Ce PADD résoudra en aucune manière le manque d’emploi et le manque de logements à Andernos
Quel développement durable  pour le Pays du Bassin d’Arcachon ?

Ces projets  condamnent  à mort la nature, cette nature  qui fait précisément le charme d’Andernos-les-bains, son attrait pour de nombreux touristes et qui sera le thème de la prochaine campagne promotionnelle du Bassin.

Accepter le PLU  c’est tuer la poule aux oeufs d’or que constitue le tourisme vert.

Nous constatons déjà sur place les ravages d’une politique expansionniste : eau polluée, huîtres régulièrement interdites à la consommation, corridors écologiques mités, disparition de la grande faune, encombrements automobiles.

 Accepter le PADD tel qu’il nous est présenté  c’est tuer la biodiversité sur le bassin, c’est tuer le bassin.

Les aménagements prévus vont, inévitablement, changer la fréquentation d’Andernos qui de station familiale risque de devenir une station huppée (le port, qui ne profitera qu’à quelques privilégiés ;  le golf, sport qui actuellement en France demeure financièrement très sélectif).

D’autres solutions permettant un développement harmonieux  de la ville et respectant la trame verte et bleue existent. Mettons-les en œuvre.  Tous ensemble, nous y arriverons.

Association «Le betey, plage boisée à sauvegarder »

Clarisse Holik, 

http://lebetey.wordpress.com

http://andernos.canalblog.com/archives/2010/01/26/16681091.html