Pour nous ce sont ces vagues énormes dans lesquelles nous nous roulons à marée montante. Le grand Crohot, le Porge, le Petit Nice d’avant le warf de la Salie sont des mythes de notre enfance. Au bout d’une petite route forestière, on arrête la voiture sur un parking à peine tracé. On traverse à pied la forêt de vieux pins remarquant des traces de vie animale puis la dune grise, sauvage se perdant à l’horizon. De l’ancien cailleboutis, il ne reste que quelques vieux débris de bois. On s’enfonce dans le sable, l’air sent le safran. En haut de la dune blanche : l’émerveillement : on découvre l’océan, son immensité, ses rouleaux de vague … et les déchets sur la laisse de mer… La mer monte : et c’est parti pour une journée de joie pure….
Mais pour un scientifique, l’océan se conjugue avec des chiffres.
Recouvrant 75% de la surface de notre planète, avec une estimation de connaissance actuelle de 5% de la biodiversité marine, l’océan constitue un réservoir de promesses pour l’avenir de l’humanité. Chaque jour, de nouvelles espèces sont découvertes (environ 1600 chaque année) et apportent des solutions aux problèmes posés pour nourrir et soigner les 9 milliards d’humains qui se profilent à l’horizon 2050.
La découverte de la complexité de la vie marine révèle le rôle clé de l’océan dans la machine climatique. Les micro-algues joueraient le rôle de poumon et le micro-plancton celui de capteur d’azote,
Le changement climatique et les pollutions ont des impacts sur les ressources marines et notamment sur leurs cycles de vie, par le biais de modifications de courants et de températures, l’acidification de l’océan, l’élévation du niveau des océans… Or le maintien d’un océan en bonne santé est essentiel à la régulation climatique générée par ce même océan.
Comment sortir de ce cercle vicieux pour que la santé des océans et des hommes soient préservés, qu’un équilibre entre ressources et besoins soit trouvé ? Une meilleure connaissance de l’océan, de son fonctionnement et de ses ressources, est la condition sine qua non de sa préservation.
Pour en savoir plus, consultez le site de la Greencross http://gcft.fr
Et celui de l’Institut océanographique Paul Ricard. http://www.institut-ocean.org/index.php
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