adresse courriel : enquetepublique.modification.plu@andernos-les-bains.com

Quelques arguments : L’objet des documents d’urbanisme est d’anticiper l’avenir…Or, les modifications du PLU de la ville d’Andernos-les-bains qui sont soumis à enquête publique jusqu’au lundi 3 avril 2023 n’augurent pas d’une ville adaptée au dérèglement climatique, ni au risque de submersion marine. Où sont les ilôts de fraicheur avec des arbres qui sont
tombés sous le coup d’une urbanisation galopante, où sont les plantations de
nouvelles trames vertes, la préemption de terres pour les rendre cultivables et
donner à la ville une légère autonomie en matière d’alimentation ? La disparition
des campings n’est pas compensée, la préservation de villas typiques ou
historiques n’est pas évoquée, les sites préhistoriques sont oubliés et le périmètre de préservation des ruines gallo-romaines réduit de près de la moitié. C’est pourquoi, monsieur le commissaire-enquêteur, nous vous demandons de donner un avis défavorable à ce projet de modifications du PLU de la ville d’Andernos-les-bains.
Nous suggérons de transformer les logements des anciennes colonies de vacances en logements destinés aux saisonniers, d’intégrer pleinement les dimensions préhistorique et historique dans la vie de la ville, enfin d’écrire et mettre en application une charte de l ‘arbre qui préserve et plante ce qui fait le charme de la ville d Andernos-les-bains : les arbres.

Le charme d’Andernos tient dans la présence d’espaces verts qui constituent avec lesjardins privés une trame verte indispensable pour lutter contre le dérèglement climatique. Ces ilôts de fraîcheur tombent hélas les uns après les autres sous le coup d‘une urbanisation croissante et il n’est pas prévu, dans ce projet de les remplacer ou d’en créer de nouveaux. De plu la superficie des espaces verts privés pleine terre diminue. En UA b elle passe de 30 % à 20 %, en UB elle passe de 50 à 45 % en uC de60 à 55 % et en UC b de 75 à 55 %; consommation d’espaces naturelsCe n’est pas ainsi que l’on peut lutter contre le dérèglement climatique.Au sujet de l’histoire du site préhistorique qui ne figure plus sur les cartesElle n’est pas mise en valeur. Ce site, déjà fréquenté par les hommes du mésolithique, adonné son nom à une taille particulière de silex : « les triangles et segments du Bétey ».(Marchand G et Hugo 1999, typologie lithique appliquée au Mésolithique et auNéolithique de l’ouest de la France.Rousseau–laroque 1974, Ferrier 1938,). Cette station, d’après le bulletin de la Sociétépréhistorique française dans sa séance du 23 janvier 1974 aurait livrer au minimum 53segments. Le grand père d’un de nos adhérents en avait trouvé deux en 1933. Or, bien quel’on trouve ces segments au musée d’Andernos et au musée d’Arcachon, seul un petitpanneau, disparu en 2022, a témoigné de l’existence de ce site. Les sondages du serviced’Archéologie sous–marine en 2016 réalisés pâr Madame Christine Lima, avec le concoursdu matériel municipal, n’ont pas donné lieu à publicité de la part de la municipalité.L’agrandissement du port risque de faire disparaître des objets archéologique s précieuxAu sujet de l’eauNous sommes étonnés de constater qu’en dépit des restrictions de l’usage de l’eau mises‘en place dès août 2022 sur le bassin d’Arcachon, en dépit des alertes des membres duGIEC, des annonces des associations demandant une sobriété quant à l’usage de l’eau, lespiscines privées sont toujours autorisées. La construction de ces dernières nécessitesouvent un rabattement de nappe phréatique qui est rejetée dans le réseaud’assainissement. Il n’y a p pas eu d’études sur les conséquences sur l’approvisionnementen eau potable, ni sur les réseaux d’assainissement de l’accroissement de la population.Or nous constatons chaque année durant l’hiver et les jours de pluie un engorgement desréseaux qui régurgitent près de la gendarmerie ou près de la place du marché le long de lapiste cyclable.Les indications données aux promoteurs sont floues. Quels sont les moyens de vérifierque ces indications sont suivies ?Il conviendrait donc de multiplier des zones de percolation des eaux de pluie en tenantcompte de la réalité du terrain. Il y a des inondations par temps de pluie boulevardDigneaux et dans le quartier du Mauret parce que le trajet des crastes a été modifié lors dela construction de la piste de l aérodrome (voir les travaux de Monsieur Confoulangéomètre (à la retraite).Nous notons la remarque du SIBA : « au regard de la présence d’une nappe haute enpériode hivernale dans ces secteurs, une emprise au sol maximale de 70 % des parkingssouterrains serait nécessaire ». Nous rajoutons que cette crainte a été vérifiée cet hiver oùle creusement du parking du marché a été stoppé pendant 3 semaines par le jaillisementd’un puit artésien dont les eaux ont été détournées vers le ruisseau du Bétey à grand renfort de pompes.

remerciements aux auteurs.