L’arrêté préfectoral du 19 mars 2020 interdit l’accès aux plages du littoral : cause : affluence de personnes fuyant le coronavirus urbain… provoquant ainsi une dissémination encore plus grande du coronavirus… Consolez-vous ! Ces interdictions d’accès représentent un répit pour la nature. Monsieur et Madame Colvert et Monsieur et Madame Aigrette garzette vont pouvoir se faire la cour en toute tranquilité !
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Ces photos datent de l’hiver 2018 2019




Et que se passe-t-il dans les banlieues désertées ?
Ici, nous dit notre correspondant banlieusard, on se croirait au mois d’août, chaleur en moins. Tous ceux qui pouvaient faire du télétravail sont partis dans leur maison de campagne (Morvan, Bassin d’Arcachon) en emportant sans doute le virus vers des contrées qui, jusqu’alors, avaient été épargnées. Mais les rues sont vides. On croise avant 8 heures du matin 10 personnes qui, attestation de dérogation en poche, vont faire le tour du parc fermé et/ou sortir les chiens. Le silence relatif, l’absence de voitures ouvrent les sens à l’appel du printemps : c’est l’éclatement jaune des forsythias, l’odeur des jacinthes plantées autour d’un monument, le chant du merle, le tambourinement du pic et les piallements des moineaux autour de la mangeoire. On a vu arriver la première hirondelle. Faire les courses à pied, le visage couvert d’un foulard (à défaut de masque) soulève de nombreuses questions : queue devant la pharmacie, la boulangerie où sont respectées les distances préconisées, mais pas dans l’épicerie du coin où l’on se presse pour prendre livraison d’un colis ou acheter … de l’épicerie… A suivre
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