ici, à chaud, mes notes non scientifiques sur ce colloque organisé par la L.P.O. à la cité universitaire de Paris le week end du 10 et 11 février 2011
C’est avant tout un week-end convivial où l’on retrouve les naturalistes et les protecteurs de la nature; la gelée blanche qui, ce dimanche, avait saisi Paris donnait au parc de la cité universitaire un petit air du Château de Moulinsard, cher au Capitaine Haddock. Après avoir écouté un topo sur la situation des hirondelles dans les capitales françaises et belges (les effectifs baissent), sur les oiseaux de Nouvelle Calédonie et la nécessité de maintenir la trame verte et bleue (tiens tiens), sur la fréquentation des oiseaux en zone humide (la roselière non fauchée, c’est ce qu’ils préfèrent) ou dans les Corbières (le milieu s’urbanise : qui lu cru ?), nous avons tout su sur la mise au point de la fameuse liste rouge UICN Museum et sur les atlas des oiseaux nicheurs en France et en Wallonie; nous avons eu un excellent tableau juridique sur la chasse en France, l’absence de statut de l’animal sauvage, et l’absence de sécurité (combien de morts déjà depuis le 19 septembre 2011?)
C’est très intéressant : d’une part, on voit le travail de terrain et de bureau des scientifiques de tout poil et d’autre part, on voit que le travail d’amateur de terrain est pris en compte : une base de données sur les oiseaux des jardins sera mise à jour par les observateurs eux-mêmes; l’expérience a déjà lieu en Bretagne et en Normandie.
Contrairement aux années passées, nous n’étions pas du côté des stands; mais nous avons pu acheté des livres sur les ours à Ferus, ceux qui militent pour les réintroductions d’ours, aux éditeurs de livres sur la nature, regarder travailler les illustrateurs, ou discuter avec l’éditeur d’un logiciel qui vous permet de saisir sur le terrain toutes vos annotations sur une petite console grande comme un livre de poche (Anna karénine au moins);
Enfin, Allain Bougrain Dubourg de retour de Durban a fait un compte rendu mi-figue, mi-raisin sur cette rencontre internationale;
Des rencontres il y en aura autour du 2 février pour la Journée mondiale sur les Zones humides, autour du 10 février à Lyon pour un colloque sur le respect de la biodiversité, en mars pour Initiatives Océannes et en septembre pour une BIRFFAIRD , un festival sur l’oiseau et le tourisme vert. Et si on développait cela sur le bassin d’Arcachon, le tourisme vert, par exemple sur la zone humide de Matoucat à Andernos-les-bains ?
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