
Plage du Bétey avec laisse de mer automne 2017
Le Betey, plage boisée à sauvegarder est une association de citoyens et de riverains de la plage boisée du Betey, alarmés par les projets de destruction du site.
Plage du Bétey avec laisse de mer automne 2017
Pesticides et pollution de l’air, Erosion de la biodiversité, Artificialisation des sols, Mésusage des communs patrimoniaux, Effets du dérèglement climatique sont les cinq grans points d’inquiétude des associations de protection de la nature. Rubrique réalisé avec Vive La Forêt, Robin des bois,
1 Pesticides et pollution de l’air : On n’a pas conscience lorsqu’on vit à Andernos, en prise directe avec l’océan, de la pollution de l’air et de l’eau par les pesticides. Or, le Médoc, producteur de vin, est 14 fois plus pollué que la ville de Bordeaux. Mon dieu, y aurait-il des fongicides dans le vin ?
la tenue estivale des années 2050 ?
2 L’érosion de la biodiversité nous concerne également. En France, 22% des espèces vivant sur le territoire métropolitain sont en danger. .On peut constater que la biodiversité « banale »comme l’avifaune que l’on voyait au Bétey : martin-pêcheur, aigrette garzette, moineaux, bergeronette des ruisseaux, petits passereaux, est elle-aussi sur le déclin. Il y a de moins en moins d’oiseaux de chaque espère et le nombre d’espèces disparaît. Les causes : les loisirs motorisés, la fréquentation humaine, l’urbanisation croissante qui rendent leur habitat impraticable quand ils ne le font pas disparaître.
3 Artificialisation des sols : L’artificialisation progresse en moyenne annuelle1,8 fois plus vite que la population! Croissance démographique Gironde 2006-2014 : 9,49%. Le prochain SCOT arrivera-t-il à la maîtriser ?
2008 pins dans les bois du Bétey
4 Mésuage des communs patrimoniaux : comment respecter le bien commun ?
a Le braconnage de civelles ou piballes est en recrudescence. (source VLF et Robin des bois) : L’anguille est une espèce migratoire en voie de disparition. Elle naît dans la mer des Sargasses et revient dans les estuaires français où elle est braconnée. Le canal des étangs est un axe clé pour permettre l’accès des civelles et anguilles jaunes aux vastes zones d’accueil et de grossissement de l’amont.Ce repeuplement est entravé par le braconnage. En Mars 5 braconniers de pibales, un pêcheur professionnel et un mareyeur ont été interpellés dans le Médoc. En janvier 890 Kg de pibales interceptés à la frontière espagnole. Le braconnage des petits passereaux (pinsons et autres ortholans) est aussi responsable de la disparition de ces espèces (étude
b le partage des ressources aquatiques : toutes les piscines du bassin sont remplies par la nappe phréatique (on creuse un puit) au détriment de la nature et des générations futures.
c Surexploitation du domaine public maritime : le banc d’Arguin focalise toutes les énergies. Mais les loisirs motorisés sont également un bon exemple de cette surfréquentation. Les loisirs motorisés et ce qui en découle : l’agrandissement de port de plaisance, l’anéantissement de l’estran par les corps-morts, la pollution de l’eau par les HAP ou carrément l’essence, la pollution de l’air et les nuisances sonores, le dérangement des oiseaux de mer (et des baigneurs) sont également en trop sur le bassin. La surfréquentation du bassin cause sa mort. Depuis peu les maires ont la possibilité de prendre des arrêttés pour restreindre l’accès de la population à certains sites. Pourquoi ne pas prendre ces arrêtés sur le nord bassin ? L’arrêté concernerait les scooters des mers,Certaines plages comme la plage du Bétey devant les écoles devraient être exemptes de sports nautiques; de kite-surf et de joggeurs d’avril à juillet et par temps de tempête.
5 les effets du dérèglement climatique
La moyenne des températures va monter d’au moins 500 kilomètres vers le nord. Bordeaux 2050 = Séville aujourd’hui.D’ici à 2050, tous les modèles convergent pour prédire: une augmentation de la température moyenne annuelle de l’air d’au minimum + 2°C; une augmentation des situations extrêmes (sécheresses, crues et inondations) ;Pas d’évolution sensible du cumul annuel de précipitations.
la baisse moyenne annuelle des débits naturels des cours d’eau sera comprise entre -20% et -40% et de l’ordre de -50% en périodes d’étiage. Ces derniers seront plus précoces, plus sévères et plus longus; une augmentation de l’évapotranspiration (des sols et de la végétation) comprise entre +10% et +30% ; une tendance à la baisse de la recharge des nappes, très variable selon les secteurs et le type de nappes, allant de +20% à -50%; une augmentation significative de la température des eaux de surface (déjà réelle aujourd’hui : +1,5°C en 40 ans) ;L le débit de la Leyre baissera de 50 %
l’impact sera très fort sur la ressource en eau. Augmentation des besoins, baisse de la disponibilité…
le niveau de l’eau de mer
Les pLages océanes :images du passé ou du futur ?
va monter. Mais de combien ? La question reste ouverte. C’est peut-être une réponse à l’artificialisation d
es sols 🙂
Taussat hiver 2014 une mer agitée
un bassin plus salé et plus encombré ?
Après le passage de la tempête Amélie, 5 novembre 2019. Les petits pins du Bétey ont payé leur tribut… Une plantation de tuteurs est prévue pour jeudi 14 novembre 2019.
Avant Amélie, en octobre 2019
Plage du Bétey, avant le passage de la tempête Amélie, octobre 2019
au denier plan, l’école du Bétey
Samedi 22 septembre se tiendra le « Village des possibles » sur la plage boisée du Bétey. Des « possibles » pour vivre autrement en gaspillant le moins possible. Des « possibles » pour ne prélever sur la planète que notre part,possibles pour respecter la nature.. Venez nombreux :
Le bureau de l’association août2018
pins dans la brume juin 2018
D’autres usages de la plage septembre 2018
Il y avait ce mercredi 18 octobre 2017 une réunion sur « Les déplacements durables du nord Bassin d’Arcachon » organisée au domaine de Certes par le département de la Gironde. L’objectif de la réunion était la présentation du projet et les modalités de la concertation. Une vingtaine de participants, des membres de la Ceba, de la Sépanso, de la Lpo, des représentants du Pnr, du Pnm, du Conservatoire botanique, du département, et des « non-identifiés ».
Première constatation : le développement des transports en commun est de la compétence de la Région. Or c’est le département qui est organisateur. Le département s’occupe des routes, des aires de co-voiturage et des pistes cyclables.
deuxième constatation : Les animateurs ont eu du mal à essayer de nous persuader qu’il s’agissait d’aboutir à un scénario de déplacement durable dans le nord Bassin et non pas de promouvoir une voie rétro-littorale. Personne dans la salle n’a été dupe et plusieurs interventions ont mis les présentateurs dans l’embarras.
troisième constatation : les modalités de la concertation autour d’un comité consultatif composé de 3 collèges n’est pas favorable à la protection de la nature. Les institutions et les acteurs socio-économiques seront face aux acteurs associatifs.
Pourtant l’esprit de la loi n’est-il pas de faire tout ce qui est possible en matière de transports en commun avant de songer à la voiture ?
Mais il faut tenir bon : construire une voie de contournement est un véritable boomerang qui dans 5 ans, nous reviendra en pleine figure.
Ce que nous promouvons : un Transport en Commun en Site Propre (TCSP) à la place d’un projet routier traversant la forêt.
rue du Maréchal Leclerc 2014
Le département se lance dans une route « rétrolittorale » qui contribuera à renforcer l’urbanisation du Nord bassin SANS résoudre les problèmes de transport. Il faut remettre le rail autour du bassin. Pourquoi ne pas utiliser la piste cyclable ou la route forestière ? Pourquoi se lancer tout de suite dans la route ce qui est contraire aux lois sur la transition énergétique il me semble. Des associations proposent des solutions. Certaines se battent pour la réouverture de la gare de Talence Médoquine http://assogaretalence.blogspot.fr/
3 pétitions ont circulé à Andernos contre l’anéantissement de la zone humide et des bois du Communal, pour le maintien de trames vertes le long des cours d’eau et le maintien en centre ville d’espaces boisés. Nathalie Fontrel en fait l’écho sur France Inter https://www.franceinter.fr/emissions/planete-environnement/planete-environnement-09-janvier-2017
Nous attendons les conclusions du Commissaire Enquêteur
Réservez le matin du samedi 4 février 2017 pour découvrir cette zone humide à préserver… espèces rares et protégées,un peu de nature sauvage sur le bassin et sans doute de l’humidité !
Rendez-vous à 11 h sur le parking du cimetière les Bruyères boulevard Digneau à Andernos-les-bains
sentier inondé
En face du cimetière des Bruyères, on lotit un terrain privé : il reste cet arbre, curieusement embranché
Ponte de grenouille
Sur l’ancienne décharge
Le nouveau Plu de la ville d’Andernos-les-bains est soumis à enquête publique. S’il abandonne les 7 grands projets anciens, il permet toujours une urbanisation croissante de la ville au détriment des derniers espaces verts, de la biodiversité et de tout ce qui fait le charme de cette petite ville du Bassin d’Arcachon. Il privilégie l’étalement urbain en favorisant le développement par pôle (pôle loisir, pôle artisanat, pôle résidence) ce qui génère nombre de gaz à effet de serre.
Les points qui nous semblent importants
Oui au classement en zone N de la plage boisée rive droite du Bétey
Laissons des espaces vierges de tout aménagement comme les rives du Bétey pour que les générations futures puissent en faire ce qu’elles veulent ;
Non à l’urbanisation de la zone humide du Communal, bassin versant du Bétey 89 hectares
Oui au maintien de trame verte dans les dents creuses du centre ville
Le développement de l’argumentaire
1 La plage boisée du Bétey s’étend sur les deux rives du ruisseau le Bétey. Son embouchure est occupée par le port de plaisance. La rive gauche de la plage boisée est sauvée. Classée en zone N, elle a été l’objet de replantations arrosées tout cet été par notre association « Le Bétey, plage boisée à sauvegarder ». Mais la plage boisée située sur la rive droite du ruisseau ne fait l’objet d’aucune protection particulière. C’est une plage magnifique plantée de vieux tamaris et sur laquelle jouent les enfants des écoles maternelles et primaires du Bétey.
2 Le projet de PLU prévoit d’ »aménager » les zones naturelles, notamment près du cimetière des Bruyères et le long des rives du Bétey. Aménagées ou permettant un passage piétonnier régulier, les rives ne seront plus sauvages et n’abriteront plus le martin pêcheur. Comme nombre d’oiseaux ce dernier a besoin de calme et de silence pour élever ses petits. C’est pourquoi il faut faucher une fois par an mais ne pas aménager les rives.
3Le bassin versant du Bétey la zone humide du Communal est classée en zone à urbaniser après que l’étude environnementale a été réalisée… 89 hectares sont menacés de disparition par des lôtissements.,. La nappe phréatique affleure, on y observe une ancienne décharge non réhabilité mais on y observe également des espèces endémiques en voie de disparition, comme le papillon fadet des laîches, une plate carnivore : la drosera intermedia, des orchidées, des oiseaux nicheurs, des amphibiens, des reptiles, des chiroptères etc….
C’est également une zone de fraîcheur l’été et en automne et au printemps une halte pour les oiseaux migrateurs.
Elle constitue enfin un corridor écologique figurant dans le Schéma de Cohérence écologique de la Nouvelle Aquitaine. Chaque année, à l’occasion de la Journée Mondiale des Zones Humides, les associations locales organisent un rallye botanique et des ballades pédagogiques. Les services que rendent les zones humides ne sont plus à détailler.
4 Enfin, les lotissements prévus dans les dernières « dents creuses » du centre ville doivent prévoir des petits corridors écologiques liant la forêt et les rives du Bassin d’Arcachon. Actuellement les « dents creuses » sont des espaces boisés remplis de vieux chênes et de pins. Le lotissement amène le défrichement… et l’urbanisation
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Une enquête publique a lieu depuis le 2 décembre et jusqu’au 4 janvier 2017.a
href= »http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/presentation-disparition-zone-humide-communal-a-1252.html »>pétition : NON A LA DISPARITION DE LA ZONE HUMIDE DU COMMUNAL A ANDERNOS LES BAINS </a>
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